Si vous souhaitez réduire vos impôts et profiter de revenus supplémentaires, l’investissement locatif vous ouvre ses portes. Grâce aux mécanismes de défiscalisation immobilière, vous pourrez profiter au maximum de tous les biens immobiliers dans lesquels vous investissez. En plus, ces mécanismes ne sont pas seulement avantageux pour vous. Ils assurent également la mise sur le marché de logements neufs, décents et moins coûteux. Voici plus de détails.
La défiscalisation immobilière est l’ensemble des mécanismes qui permet d’investir dans l’immobilier locatif afin de bénéficier des réductions d’impôts. La période de réduction des impôts varie selon le dispositif choisi. Les dépenses qui sont admissibles pour une défiscalisation sont celles qui participent à la rénovation d’un logement, d’un ancien immeuble ou qui assurent la remise en état d’une maison en cas de départ prémédité d’un locataire. Bien d’autres frais peuvent également être soumis à une défiscalisation. Il faut préciser que c’est la solution la plus sûre pour bénéficier de revenu foncier supplémentaire. Des revenus qui peuvent servir dans de nouvel investissement locatif ou pour la plupart des cas, dans la préparation d’une douce retraite. Les investisseurs peuvent disposer de plusieurs mécanismes de placement à long terme à travers des lois d’incitation fiscale. Il s’agit notamment de : la loi Pinel, le dispositif Denormandie, la loi Censi-Bouvard, la loi Cosse, la loi Malraux et la loi Monuments historiques.
L’objectif principal de la loi Cosse est d’encourager les bailleurs à investir dans des logements à loyers moins chers et dans des zones où la demande en location dépasse l’offre. Ceux-ci pourront bénéficier d’une déduction forfaitaire sur le revenu foncier. Plus le loyer sera faible, plus la déduction sera plus élevée. Les taux de déduction sont compris entre 15 et 70 %, et varient d’une ville à une autre, ainsi que du type de convention qui détermine le plafond des loyers. Les conditions pour être éligible, consistent en ce que les logements ne soient pas meublés et que la durée du bail dépasse 6 ans (dans certains cas 9 ans). La loi Malraux ancien et la loi Monuments historiques sont semblables à la loi de Cosse. La première comprend des taux de réduction variant entre 22 et 30 %, et requiert la présence d’un bien dans une zone protégée par la loi. La seconde quant à elle, concerne la rénovation des bâtiments classés en France.
La loi Pinel fait partie des principaux mécanismes d’investissement locatif. Elle est différente de la loi Pinel ancien qui se rapporte aux logements qui ne respectent pas les convenances et dans lesquels des travaux de remise en état doivent être effectués, avant la mise en location. La loi Pinel permet aux personnes ayant mis en location un bien immobilier neuf sur une durée plus ou moins longue, de bénéficier d’une réduction d’impôt pouvant atteindre 21 % du montant investi, et ce, sur chaque année. La durée de location doit nécessairement atteindre 12 ans. Cette durée partage une relation inversement proportionnelle avec le taux de réduction. C’est-à-dire que, plus longtemps vous louerez, plus considérable sera la réduction d’impôt. Une autre variante de la loi Pinel est la loi Pinel outre-mer. Cette dernière est caractérisée par des réductions d’impôt encore plus élevées. Elle est la plus adaptée pour les investisseurs qui font face à d’énormes impositions.
Le dispositif Denormandie a pour objectif de rénover et de réhabiliter les anciens logements des centres-villes. L’investisseur doit naturellement s’acquitter de certaines conditions principalement liées au plafond du loyer, à la durée de l’engagement et à la situation géographique. Le dispositif Denormandie vient compléter la loi Pinel (ils disposent tous deux des mêmes taux de réductions d’impôts). Les personnes concernées par ce dispositif sont les particuliers et les promoteurs immobiliers. Les inconvénients d’un tel dispositif se rapportent aux travaux qui prennent une part importante et qui sont généralement de grande ampleur. En plus, les revenus sont limités par le plafond attribué aux loyers.